Au moment où nous publions le second entretien que nous avait accordé Maria Teresa Uriarte sur les peintures de la Valle de San Fernando en Basse Californie, votre serviteur est tombé sur cet article lisible dans la Crónica de hoy. Un livre, intitulé Évocations de l'oubli. Peintures rupestres de la région du Cabo, est co-édité par l'INAH et l'Institut Sudcalifornien de la Culture. Ses auteurs sont Harumi Fujita, archéologue de l'INAH Basse Californie et son collègue amateur Aníbal López.
Lors de la conférence de presse présentant la publication, les archéologues sont revenus sur différentes problématiques liées directement et indirectement à ce patrimoine fragile que nous avons présenté à plusieurs reprises sur ce carnet et son petit frère Raíces. Les carences budgétaires et humaines dont souffrent les états du Nord et de l'Ouest du Mexique sont générales. Elles compliquent singulièrement le travail d'enregistrement et de conservation de ces vestiges. C'est le résultat d'une documentation inédite établie en collaboration avec certaines personnes ayant repéré ces peintures.
Comme c'est malheureusement de plus en plus le cas, la localisation des sites catalogués dans cet ouvrage n'est pas révélé. Comme le rappelle très bien Fujita, les pilleurs se feraient un malin plaisir à "décrocher" ses peintures pour satisfaire un marché noir de l'art très friand de ce genre de peintures et pour onze sites, il y a des indices suffisants pour conclure à ce type de dommages. L'ouvrage évoque l'autre grand fléau de l'art rupestre : le vandalisme et la destruction partielle ou totale d'un certain nombre de peintures par des graffiti contemporains.
Comme c'est malheureusement de plus en plus le cas, la localisation des sites catalogués dans cet ouvrage n'est pas révélé. Comme le rappelle très bien Fujita, les pilleurs se feraient un malin plaisir à "décrocher" ses peintures pour satisfaire un marché noir de l'art très friand de ce genre de peintures et pour onze sites, il y a des indices suffisants pour conclure à ce type de dommages. L'ouvrage évoque l'autre grand fléau de l'art rupestre : le vandalisme et la destruction partielle ou totale d'un certain nombre de peintures par des graffiti contemporains.
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