La Jornada nous révèle de belles surprises parfois. Cet article d'Ana Mónica Rodríguez publié le 1er avril dernier revient sur un projet peu commenté au Templo Mayor. Cependant l'INAH n'en évoque pas un mot sur son site. Leonardo López Luján a évoqué en fait une initiative cherchant à améliorer notre compréhension de cette enceinte cérémonielle.
Dans un premier temps, López Luján a décrit un projet impliquant l'INAH et la faculté d'archéologie de l'Université de la préfecture d'Aichi au Japon. C'est l'archéologue Saburo Sugiyama, connu pour ses recherches à Teotihuacan depuis les années 1980, qui accompagnera son homologue mexicain. L'objectif est simple : dessiner une carte virtuelle de précision millimétrique du centre cérémoniel afin de le reconstruire virtuellement. López Luján a précisé à la journaliste l'importance du calcul exact des dimensions des constructions mexicas, de l'identification d'anciens systèmes de mesures, du registre de modifications architecturales subies au fil du temps, de l'élaboration de modèles hypothétiques tridimensionnels permettant de comprendre les différentes étapes de construction du Grand Temple.
Mais les moyens à mettre en œuvre sont complexes, notamment en terme des technologies qui sont utilisées : GPS, scanners tridimensionnels et programmes de conceptualisation sont notamment de la partie. Jusqu'à présent, ce sont 18000 m2 qui ont été ainsi cartographiés et modélisés grâce aux fouilles et travaux de laboratoire effectuées par le Proyecto Templo Mayor, le Proyecto de Arqueología Urbana, la direction de sauvetage archéologique de l'INAH.
L'autre versant de ce projet est d'intégrer les restes de peinture murale encore visibles. C'est l'architecte et restauratrice Michelle de Anda, secondée par Fernando Carrizosa et Luz María Muñoz, qui a été chargé d'établir un registre précis des soixante peintures murales réparties sur différents monuments. Avec plus de 2300 clichés, elles ont été déposés virtuellement sur les données volumétriques précédemment acquises. Un travail sous Autocad permet ensuite de restituer virtuellement le centre cérémoniel dans sa splendeur.
Dans un premier temps, López Luján a décrit un projet impliquant l'INAH et la faculté d'archéologie de l'Université de la préfecture d'Aichi au Japon. C'est l'archéologue Saburo Sugiyama, connu pour ses recherches à Teotihuacan depuis les années 1980, qui accompagnera son homologue mexicain. L'objectif est simple : dessiner une carte virtuelle de précision millimétrique du centre cérémoniel afin de le reconstruire virtuellement. López Luján a précisé à la journaliste l'importance du calcul exact des dimensions des constructions mexicas, de l'identification d'anciens systèmes de mesures, du registre de modifications architecturales subies au fil du temps, de l'élaboration de modèles hypothétiques tridimensionnels permettant de comprendre les différentes étapes de construction du Grand Temple.
Mais les moyens à mettre en œuvre sont complexes, notamment en terme des technologies qui sont utilisées : GPS, scanners tridimensionnels et programmes de conceptualisation sont notamment de la partie. Jusqu'à présent, ce sont 18000 m2 qui ont été ainsi cartographiés et modélisés grâce aux fouilles et travaux de laboratoire effectuées par le Proyecto Templo Mayor, le Proyecto de Arqueología Urbana, la direction de sauvetage archéologique de l'INAH.
L'autre versant de ce projet est d'intégrer les restes de peinture murale encore visibles. C'est l'architecte et restauratrice Michelle de Anda, secondée par Fernando Carrizosa et Luz María Muñoz, qui a été chargé d'établir un registre précis des soixante peintures murales réparties sur différents monuments. Avec plus de 2300 clichés, elles ont été déposés virtuellement sur les données volumétriques précédemment acquises. Un travail sous Autocad permet ensuite de restituer virtuellement le centre cérémoniel dans sa splendeur.
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