Il y a un mois environ, nous vous décrivions la découverte d'une tombe à puits découverte lors de fouilles de sauvetage effectuées à Colima, capitale de l'état homonyme. Dans un nouveau bulletin publié le 6 juin dernier, les archéologues en charge du projet ont communiqué les dernières avancées. Selon Marco Zavaleta Lucido, l'enterrement principal était entouré de cinq autres.
Dans la chambre principale de la tombe, les archéologues étaient tombés nez à nez avec un monticule d'ossements appartenant à une dizaine d'individus. Sous ce dernier, une fine couche de terre couvrait les restes d'un squelette incomplet : si l'anthropologue Rosa María Flores a pu facilement identifier fémurs, tibias, humérus, clavicules, cubitus, radius, vertèbres, os iliaques et quelques côtes, elle n'a trouvé aucune trace des extrémités de cet individu âgé d'une quarantaine d'années. Une offrande l'accompagnait : elle consistait en un vase et un autre globulaire, un troisième récipient en terre cuite contenant des petits os qui n'ont pas encore été identifiés, une quatrième en forme de tortue à tête humaine, quatre pierres vertes (deux rondes et deux autres en forme de grenouilles). L'ensemble aurait entre 1500 et 2000 ans d'ancienneté. Pour Zavaleta Lucido, la présence des ossements empilés au-dessus du sujet enterré indiquerait clairement qu'il s'agit de l'enterrement principal de ce complexe.
Autour de ce personnage, les restes de cinq autres ont été mis au jour. Il y a d'abord le cas de cette femme d'une quarantaine d'année dont le corps avait été déposée dans une fosse creusée dans la pierre volcanique et recouverte de pierre, à seulement deux mètres au sud de la tombe à puits. Une deuxième femme a été enterrée cinq mètres plus loin : le mobilier funéraire comprend six pièces en terre cuite rougie et orange et deux poinçons en os de cervidé, déposés à côté du fémur gauche. Ces poinçons pourraient avoir été les outils d'une couturière, indiquant le statut de cette femme enterrée la bouche vers le sol.
Cette position correspond aussi à un autre enterrement effectué à 4 m de la tombe à puits vers l'Est. Une offrande simple accompagnait ce corps : un vase tripode en terre cuite a été retrouvé à ses pieds et une pierre de metate près du crâne.
Deux derniers enterrements très détériorés suscitent l'attention des archéologues. L'un correspond à un enfant âgé entre au mieux de " ans. L'autre correspond à une femme déposée avec une mâchoire de canidé. Tous deux sont datés entre 500 et 600 de notre ère.
Les fouilles de sauvetage continuent et il ne fait guère de doute que d'autres découvertes auront lieu dans les prochaines semaines.
Pour information, un petit diaporama est disponible sur le site de l'INAH.
Dans la chambre principale de la tombe, les archéologues étaient tombés nez à nez avec un monticule d'ossements appartenant à une dizaine d'individus. Sous ce dernier, une fine couche de terre couvrait les restes d'un squelette incomplet : si l'anthropologue Rosa María Flores a pu facilement identifier fémurs, tibias, humérus, clavicules, cubitus, radius, vertèbres, os iliaques et quelques côtes, elle n'a trouvé aucune trace des extrémités de cet individu âgé d'une quarantaine d'années. Une offrande l'accompagnait : elle consistait en un vase et un autre globulaire, un troisième récipient en terre cuite contenant des petits os qui n'ont pas encore été identifiés, une quatrième en forme de tortue à tête humaine, quatre pierres vertes (deux rondes et deux autres en forme de grenouilles). L'ensemble aurait entre 1500 et 2000 ans d'ancienneté. Pour Zavaleta Lucido, la présence des ossements empilés au-dessus du sujet enterré indiquerait clairement qu'il s'agit de l'enterrement principal de ce complexe.
Autour de ce personnage, les restes de cinq autres ont été mis au jour. Il y a d'abord le cas de cette femme d'une quarantaine d'année dont le corps avait été déposée dans une fosse creusée dans la pierre volcanique et recouverte de pierre, à seulement deux mètres au sud de la tombe à puits. Une deuxième femme a été enterrée cinq mètres plus loin : le mobilier funéraire comprend six pièces en terre cuite rougie et orange et deux poinçons en os de cervidé, déposés à côté du fémur gauche. Ces poinçons pourraient avoir été les outils d'une couturière, indiquant le statut de cette femme enterrée la bouche vers le sol.
Cette position correspond aussi à un autre enterrement effectué à 4 m de la tombe à puits vers l'Est. Une offrande simple accompagnait ce corps : un vase tripode en terre cuite a été retrouvé à ses pieds et une pierre de metate près du crâne.
Deux derniers enterrements très détériorés suscitent l'attention des archéologues. L'un correspond à un enfant âgé entre au mieux de " ans. L'autre correspond à une femme déposée avec une mâchoire de canidé. Tous deux sont datés entre 500 et 600 de notre ère.
Les fouilles de sauvetage continuent et il ne fait guère de doute que d'autres découvertes auront lieu dans les prochaines semaines.
Pour information, un petit diaporama est disponible sur le site de l'INAH.
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