Comme souvent lorsqu'il s'agit d'un fac-simile publié sous la forme d'un hors-série, l'éditeur Raíces n'hésite pas à profiter avantageusement du porte-monnaie du lecteur moyen, mais aussi de sa patience. L'accès au Codex de la Cruz-Badiano, véritable bible d'herboristerie rédigée en latin sur des plantes médicinales originaires de la Nouvelle-Espagne, ne nous convaincra pas du contraire.
Pour l'heure, le lecteur devra se contenter d'une étude par Robert Bye et Edelmira Linares des sept premiers chapitres de ce manuscrit conservé actuellement à la Bibiothèque Nationale d'Anthropologie et d'Histoire. Pourtant l'histoire du Codex Badiano n'a pas été de tout repos. Préparé par un des disciples de Sahagún, il fut envoyé à la cour d'Espagne. Selon les éditeurs, il a pour particularité d'être le premier ouvrage rédigé - en 1552 - et illuminé par des scribes natifs sur les plantes médicinales locales, marquant une rencontre inédite avec la médecine européenne.
Certaines planches sont analysées plus en détail et comporte les données suivantes : son identification, son nom en nahuatl et sa signification, la traduction des gloses en latin. Dans la partie inférieure sont annotés les commentaires de Bye et Linares : ils portent autant sur l'aspect de la plante que sur ses usages pharmaceutiques. On notera à la page 14 une courte bibliographie. Il convient de rappeler que le Codex de la Cruz-Badiano a également été publié sous forme de CD-ROM il y a quelques années.
Pour l'heure, le lecteur devra se contenter d'une étude par Robert Bye et Edelmira Linares des sept premiers chapitres de ce manuscrit conservé actuellement à la Bibiothèque Nationale d'Anthropologie et d'Histoire. Pourtant l'histoire du Codex Badiano n'a pas été de tout repos. Préparé par un des disciples de Sahagún, il fut envoyé à la cour d'Espagne. Selon les éditeurs, il a pour particularité d'être le premier ouvrage rédigé - en 1552 - et illuminé par des scribes natifs sur les plantes médicinales locales, marquant une rencontre inédite avec la médecine européenne.
Certaines planches sont analysées plus en détail et comporte les données suivantes : son identification, son nom en nahuatl et sa signification, la traduction des gloses en latin. Dans la partie inférieure sont annotés les commentaires de Bye et Linares : ils portent autant sur l'aspect de la plante que sur ses usages pharmaceutiques. On notera à la page 14 une courte bibliographie. Il convient de rappeler que le Codex de la Cruz-Badiano a également été publié sous forme de CD-ROM il y a quelques années.
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