Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du 2013

Raíces 132 - Juan Correa, pintor mulato novohispano avec María Elisa Velázquez Gutíerrez

Cette semaine, étant donné la fermeture des studios de Radio pendant les congés de Noël, nous vous proposons un entretien in extenso avec la Dr. María Elisa Velázquez Gutíerrez , spécialiste des études afromexicaines, sur un peintre qui connut une grande renommée aux XVIIe et XVIIIe siècle : Juan Correa. Fils d'un "mulâtre" et d'une "morena" libre, Correa a fait fi de sa couleur de peau pour devenir un grand artiste. Mais comme Velázquez Gutíerrez, la société vice-royale au Mexique, même si elle était sclérosée dans un système de castes reposant sur des considérations raciales . Comme chaque semaine, nous vous proposons deux modalités pour ré-écouter, télécharger et/ou partager ce balado. Soit vous le récupérez sur Archive en format  mp3  et  ogg . Vous pouvez également le retrouver sur Soundcloud en libre téléchargement pendant les quatre semaines à venir. Références bibliographiques Fernández, Martha (s.f.). Juan Correa en la Catedr

Hommage - Beatriz Braniff Cornejo (1925-2013)

Après le décés de Claude-François Baudez en juillet dernier et celui de Santiago Genovés, l'anthropologie a perdu une grande figure en la personne de la Dr. Beatriz Braniff Cornejo. Chercheuse émérite de l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire, la Dr. Beatriz a beaucoup fait pour l'archéologie du Mexique, notamment pour les cultures du nord et du nord-ouest du pays. Parmi ses nombreuses occupations et charges, elle a notamment dirigé le projet archéologique Paquimé, Chihuahua, entre 1992 et 1995 et le Centre d'Études Anthropologiques d'Occident. Sa dernière expérience de terrain à Casas Grandes il y a treize ans lui valut une chute qui allait limiter sa mobilité. Elle se disait volontiers chichimèque dans le sens où elle préférait la vie et le travail loin de la capitale mexicaine, dans les territoires du Nord. Elle avait rédigé une thèse doctorale sur le mont des étoiles ou Citlatepetl. Beatriz Braniff n'en restait pas moins très act

Exposition Mayas, le langage de la beauté

À peine est-on remis de l'inauguration en fanfare de l'exposition Mayas, révélation d'un temps sans fin au Palais National qu'une autre exposition (de moindre ampleur certes mais tout aussi intéressante) se voit proposée au public au Musée maya de Cancun. Il y en a même une troisième sur la même culture au Musée d'Histoire et d'Archéologie d'Aguascalientes. On peut donc dire que les Mayas ont le vent en poupe puisque le Musée régional du Yucatan propose jusque mi-janvier deux expositions photographiques sur les mayas contemporains. Le 18 décembre dernier, l'archéologue Adriana Velázquez Morlet a coupé officiellement le ruban d'une exposition temporaire (prévu au moins jusqu'en mars prochain) qui compte 130 objets conservés au Musée régional d'anthropologie du Yucatan à Mérida, au Musée de site d'Hecelchakán (situé près de l'île de Jaina), au Musée archéologique du Fort Saint-Michel et au Centre INAH-Campeche, au Musée régional d

Explorations archéologiques sur le Mont Teocaltitán, Jalisco

L'INAH a pensé à ceux qui, comme votre serviteur, attendent des nouvelles de front si vous me passez "des nouvelles du front", si vous me passez l'expression. C'est donc en cette période de Noël qu'on apprend les avancées d'un projet archéologique près de la ville de San Juan de Lagos, dans l'état de Jalisco. Marisol Montejano Esquivias, directrice de ce projet commun à l'INAH et au gouvernement du Jalisco, a surtout mis en perspective le potentiel de ce site qui sera partiellement ouvert à moyen terme. Le bulletin de l'INAH explique que le site est composé de vingt-trois ensembles architecturaux répartis sur vingt hectares et construits entre 450 et 900 de notre ère. Ces constructions sont situées sur les hauteurs du mont Teocaltitán, à Jalostotitlán. Selon José Ortega, chercheur au laboratoire de géophysique de l'INAH, les premières images prises par géoradar sont prometteuses : elles indiquent que le site n'a pas subi de pillage n

Raíces 131 - Archéologie du Tamaulipas 1 avec Gustavo Rámirez

Les vacances de Noël aidant, on peut découvrir le passé d'un pays, d'une région en visitant ses zones archéologies ou ses musées. Le nord-est du Mexique est trop souvent identifié à un no-man's land en ce qui concerne . Nous avons déjà eu loisir de démontrer que ce n'était pas le cas pour les états du Nuevo León et du Coahuila. Il convient de passer par un autre état méconnu mais ô combien riche en manifestations  culturelles anciennes : le Tamaulipas. Gustavo Rámirez est archéologue inscrit au centre INAH du Tamaulipas depuis de nombreuses. Il nous propose un rapide aperçu de possibles excursions au Tamaulipas. Comme chaque semaine, nous vous proposons deux modalités pour ré-écouter, télécharger et/ou partager ce balado. Soit vous le récupérez sur Archive en format mp3 et ogg . Soit vous le retrouvez sur Soundcloud pendant les quatre prochains mois. Expositions Ajawo'ob. El tiempo de los señores mayas . Musée Régional d'Antthropologie

Exposition Mayas. Revelación de un tiempo sin fin

Ce 14 décembre, le président mexicain Enrique Peña Nieto a inauguré une nouvelle exposition dans les galeries du Palais National à Mexico. Accompagné de différentes autorités nationales et internationales, l'ambassadrice de France faisant partie des diplomates cités par le bulletin de l'INAH , le président Peña a pu profiter des explications de. Bien que présente et contrairement à la tradition, la commissaire de l'exposition, Mercedes de la Garza, s'est faite discrète et a répondu aux médias sur la forme et l'importance symbolique des objets exposés. Même si l'exposition présente les Mayas à travers le temps, l'essentiel des 535 pièces exposées fait référence à l'époque préhispanique. Selon de la Garza, elles "avaient des finalités religieuses, politiques et sociales. Il s'agissait de commandes faites par les gouvernements, de nature rituelle afin d'être placées dans les tombes comme offrandes". Cette exposition sera l'

Projet de réalité virtuelle augmentée pour El Teúl, Zacatecas

Dans le vaste désert informatif qui règne à l'INAH sur les projets archéologiques depuis la prise de fonction de María Teresa Franco, chaque bulletin vaut de l'or. Il y a une petite semaine, on pouvait lire ainsi la mise en place d'un projet de réalité virtuelle augmentée, technologie bien sise en Europe. Le site d'El Teúl, situé dans le sud du Zacatecas, a servi de cobaye. Exploré et fouillé partiellement durant le mandat de l'ancien président mexicain Felipe Calderón, El Teúl devrait être ouvert au public l'année prochaine. Cette prochaine inauguration sera l'occasion pour le visiteur d'utiliser une application mise au point par Miguel Ángel Maciel pour les dispositifs mobiles. Peter Jímenez Betts, directeur du Projet archéologique El Teúl, est revenu sur les avantages et le contenu de cette application. Le visiteur pourra utiliser la caméra de son téléphone portable au dessus de certains marqueurs disposés à proximité d'un monument et il obtien

Raíces 130 - La serpiente recapitada avec Roberto Velasco

En septembre dernier, le Musée National d'Anthropologie proposait l'exposition d'une pièce à l'histoire bien singulière dans un espace préparé juste derrière les portiques de sécurité. Le serpent à plumes dit "de Santa Cecilia" , ville au nord de Mexico où il fut durablement exposé aux intempéries, a retrouvé finalement sa tête au prix et peut désormais être vue dans son intégralité. Nous vous rappelons que nous avions présenté cette pièce il y a quelques années dans un billet qui est le deuxième plus lu sur ce carnet . Comme chaque semaine, vous retrouverez le balado de ce cent-trentième programme sur Soundcloud pendant le prochain mois. Il est également disponible sur le site Archive en format mp3 et ogg . Partagez-le et téléchargez-le gratuitement. Références bibliographiques LOBJOIS, B. (2009). Le serpent à plumes de Santa Cecilia. En ligne le 01/06/2009 : http://mexiqueancien.blogspot.com/2009/06/le-serpent-plumes-de-santa-cecilia.html .

La restauration des "Buveurs" de Cholula presque achevée.

Dans un bulletin publié sur le site de l'INAH, la restauratrice Dulce María Grimaldi revient sur un projet de restauration et conservation de grande ampleur à Cholula, Puebla. Dans ce qui est présentée par les textes coloniaux comme la ville où les dirigeants de toute la Mésoamérique effectuaient un pélerinage pour s'y voir remettre leurs insignes de pouvoir, la grande pyramide comporte un grand nombre de phases de construction qui peut sembler anarchique et illogique (Uruñuela et Robles, 2012 : 41 ; Uriarte, 2013 : 156-160). Les peintures murales dite des "Buveurs" ont été découvertes en 1969 . Elles ont attendu 25 ans avant de connaître une première consolidation (1994-1999) de la part de restaurateurs venus du Getty Conservation Institute. Depuis 2009, une équipe mexicaine dirigée par Dulce Grimaldo est au chevet de ces peintures qui se sont considérablement dégradées, notamment à cause du fort taux d'humidité présent sous la pyramide la plus volumineuse

Spectaculaires découvertes à San Lorenzo Tenochtitlan, Veracruz

Ann Marie Cyphers est archéologue et enseignante à l'Institut de Recherches Anthropologiques de l'Université Nationale Autonome du Mexique. Depuis 24 ans, elle s'est spécialisée dans l'étude de la tradition olmèque. Il y a quelques jours, on a pu lire la découverte de deux sculptures sur le site véracruzain de San Lorenzo Tenochtitlan. La première est un disque en basalte de 61 cm de diamètre. Les empreintes d'un oiseau de proie sont sculptées. L'autre sculpture a une masse d'environ 300 kilos : elle présente des traits de félins, probablement de jaguar. L'animal a les mâchoires ouvertes et les deux pattes antérieurs croisées. Elles ont été découvertes en 2012 lors de fouilles effectuées dans le Palais Rouge, un bâtiment de caractère résidentielle probablement utilisé par l'élite dirigeante de San Lorenzo. Cette découverte a été largement reprise par les quotidiens mexicains, que ce soit El Universal , La Crónica de hoy ou CNN en espagnol . L

Raíces 129 - Livre Rock Art and the Sacred Landscapes avec William Breen

Nul besoin de vous présenter l'invité du jour dans les studios de Radio UDEM : William Breen est un habitué des lieux et nous fait systématiquement part de son expertise sur tous les thèmes d'art rupestre que nous pouvons évoquer à l'antenne. Cette semaine, William a souhaité nous parler d'un ouvrage en anglais qu'il a coédité avec Donna Gillette, William Breen Murray, Mavis  Greer y Helene Hayward. Intitulé Rock Art and the Sacred Landscapes, cet ouvrage propose un tour du monde des manifestations rupestres. Si le continent est sous-représenté, il permet de mieux connaître des endroits aussi divers que l'Australie, l'Afrique du Sud, l'Asie du Sud-est. Comme chaque semaine, nous vous proposons d'accéder librement et gratuitement à cet épisode en format mp3 et ogg sur le site Archive. D'autre part, il est également disponible dans les mêmes conditions sur Soundcloud pendant le prochain mois. N'hésitez donc pas à le partager. Ex

Des traces d'agriculture vieilles de 3500 ans retrouvés au Nuevo León

Araceli Rivera est docteur en archéologie. Elle travaille depuis plusieurs années pour l'INAH Nuevo León. Avec son collègue Moisés Valadez et des étudiants de l'Université Humaniste des Amériques, ils arpentent les flancs de la Sierra Madre oriental situé au sud et au sud-est de Monterrey. Dans le parage nommé el Morro, situé près d'Aramberri, Araceli Rivera a pu découvrir ou visiter différentes grottes et cavernes qui ont servi de refuges pour les groupes de chasseurs-cueilleurs qui parcouraient la région. Dans un bulletin publié le 26 novembre dernier , l'INAH explique l'importance des découvertes faites au lieu-dit El Morro. Des épis de maïs, des feuilles de maïs, des graines permettent de reculer la date de sédentarisation de certains groupes chasseurs-cueilleurs. Estimés à 1500 ans avant notre ère, ces restes de maïs, de fleurs de haricot, de piment, de courgette, de sotol, noix et pignon) ont été retrouvés dans un abri rocheux contenant de nombreux manife

Raíces 128 - Le son jarocho avec Fernando Nava López

Cette semaine, nous accueillons à nouveau avec plaisir le Dr. Fernando Nava López, enseignant-chercheur à l'Institut de Recherches Anthropologiques de l'Université Nationale Autonome du Mexique. Notre parrain nous a fait la faveur d'intervenir à nouveau dans le programme pour nous explique les origines et les particularités de la musique jarocha, originaire de l'état de Veracruz au Mexique.  Comme chaque semaine, vous pouvez retrouver ce parcours ethnomusicographique en format mp3 et ogg sur Archive. Références bibliographiques Loza, Steven J. (1982). "Origins, Form, and Development of the Son Jarocho. Veracruz, México": Aztlan—International Journal of Chicano Studies Research. García Ranz, Francisco. Gutiérrez Hernández, Ramón. (2002). La Guitarra de Son. Cuadernos de Cultura Popular , Instituto Veracruzana de la Cultura. Centro de documentación del son jarocho: http://centrosonjarocho.blogspot.mx . Expositions Paisajes Mayas,

Présentation du Temple des Crânes à Tehuacan, Puebla

En ce temps de vaches maigres archéologiques, la moindre annonce de découverte devient une grande source d'intérêt pour les chroniqueurs et les curieux comme votre serviteur. Le bulletin publié sur le site de l'INAH aujourd'hui a naturellement réveillé mon clavier. Tehuacan est situé au sud-est de l'état de Puebla sur l'ancienne route vice-royale qui reliait Mexico et Veracruz. La zone archéologique homonyme a été édifiée par la culture popoloca qui existe toujours aujourd'hui, rejointe par des Mixtèques et des Mazatèques. L'ancienne Tehuacan a une superficie de 116 ha dont 10 % ont été scrupuleusement fouillés et restaurés. Elle reste encore fermée au public. En 2011, l'équipe interdisciplinaire à laquelle participe Ramón López Valenzuela avait découvert au pied du Grand Temple une sculpture de Coatlicue déposée probablement comme offrande. Sa masse de 3 tonnes et sa hauteur d'1,4 m avaient surpris autant que sa position, adossé au pied du

Compte-rendu Arqueología mexicana 124

Dans la dernière mouture du magazine publié par l'INAH, le thème central est le tribut. De prime abord, on pourrait craindre une certaine redondance puisque plusieurs numéros publiés ces derniers mois s'intéressent à l'économie des groupes préhispaniques en Mésoamérique. On se souviendra notamment du numéro 122 et son dossier sur le commerce et le marché. On  retrouve en effet certains spécialistes d'un numéro à l'autre, comme Ross Hassig ou Kenneth G. Hirth ou Frances Berdan. Si on est un peu mauvaise langue, on pourrait croire que le conseil d'édition a décidé de faire d'une pierre deux coups et éviter de se casser la tête pour trouver un nouveau thème. Essayons de nous défaire de ces a priori dangereux et de nous plonger un peu plus dans les articles proposés ce bimestre. Le Stanfordien Ross Hassig nous rappelle justement le lien étroit entre tribut et commerce dans l'économie mésoaméricaine préhispanique dans le premier article. L'auteur f

La plus ancienne fresque maya retrouvée à La Blanca, Petén

Voici une nouvelle intéressante en ces temps de vaches maigres du côté de l'archéologie mexicaine. L'INAH reste peu loquace pour commenter les projets et les découvertes archéologiques depuis quelques mois et l'arrivée María Teresa Franco. La Blanca est un petit site maya ayant connu son apogée durant le Classique. Situé dans le département du Péten, au Guatemala, La Blanca est explorée et fouillée depuis 2004 par une équipe interdisciplinaire hispano-guatémaltèque co-dirigée par Cristina Vidal et Gaspar Muñoz Cosme. Ce projet scientifique est le fruit d'un accord entre l'Université de Valence, l'Université Polytechnique de Valence et l'Université San Carlos au Guatemala. Des fouilles antérieures ont permis d'établir la présence de deux petits temples pyramides et différents bâtiments de nature. Une grande place pourrait avoir accueilli jusqu'à 20000 individus lors de rituels importants.  De nombreux graffiti  et des peintures murales y on

Raíces 127 - Taller antropológico con Mara León

Cette semaine dans Raíces, nous avons voulu mettre en avant l'initiative de diffusion proposée par Mara León à Coatzacoalcos, ville pétrolière de l'état de Veracruz. Mara a eu la gentillesse de nous expliquer l'origine, le développement et le contenu des activités de cet atelier anthropologique destiné à tous les publics. Nous vous invitons à réécouter cet entretien sur le site Archive en format mp3 et ogg . Vous pourrez également le télécharger sur Souncloud pendant les quatre prochaines semaines. Expositions Ajawo'ob El tiempo de los señores mayas , Museo Regional de Antropología e Historia, Aguascalientes,  jusqu'en février  2014. La serpiente recapitada, lobby del Museo Nacional de Antropología , Mexico, D.F., jusqu'au 27/10. Teotihuacan. Tres piramides en el paisaje ritual , Museo del Templo Mayor, México, D.F.,  jusqu'en février  2014. Aztecs : Conquest and Glory , Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa, Wellington,

Raíces 126 - Édition critique du livre des rites de Diego Durán avec Paloma Vargas

Paloma Vargas est une jeune chercheuse mexicaine qui vient de présenter son doctorat en France (École des Hautes Études en Sciences Sociales) et en Espagne (Université de Pampelune). À la fois ethnohistoire, philologue et anthropologue, Paloma nous donne à connaître l'oeuvre de Diego Durán. Comme chaque semaine, vous pouvez retrouver ce programme en balado sur Archive en format mp3 et ogg . Vous pouvez le télécharger et le partager selon votre envie sur les réseaux sociaux ou votre site internet. Indiquez seulement les crédits des auteurs. Il sera également disponible sur Soundcloud pendant le prochain mois. Références DURÁN, D. (1579). Historia de las Indias de Nueve España e islas de la Tierra Firme. Disponible en línea el 09/11/2013 :  http://bdh.bne.es/bnesearch/detalle/3273450 . DURÁN, D. (1967). Historia de las Indias de Nueve España e islas de la Tierra Firme (Angel María Garibay K Ed.). México,: Editorial Porrúa. OBREGÓN, G. (1975). Los Tlacui