Le quotidien El Universal publie un premier rapport d'une découverte peu dans cet état du nord-ouest du Mexique. A trois cents mètres de la commune d'Onavas, une équipe américano-mexicaine d'archéologues a mis au jour un cimetière comptant les restes de vingt-cinq individus. Une découverte similaire concernant quatre cents individus avait été faite sur le site éloigné de La Playa.
Plus intéressants encore sont les résultats préliminaires des analyses médico-légales expliquées par Cristina García Moreno, responsable du projet. Dix-sept individus étaient adolescents ou enfants. Treize présentaient également des déformations crâniennes (frontales occipitales en forme de V) et cinq âgés de plus de douze ans des mutilations dentaires. Ces pratiques culturelles ont été observées dans les états voisins du Sinaloa et du Nayarit. Les mutilations étaient effectuées lors de rituels de passage à l'adolescence. On serait même tenté de dire que de tels traits culturels sont observables en Mésoamérique, notamment dans la zone maya. Les premières datations remontent à environ mille ans, entre 950 et 1250 de notre ère.
Certains ossements possédaient des ornements fabriqués en coquillages originaires du golfe de Cortès : il s'agit de bracelets, de boucles d'oreilles, des pendentifs, un labret, un collier. Un individu a été enterré avec une carapace de tortue située sur l'abdomen. Selon l'archéologue, les individus inhumés pourraient avoir appartenu à un groupe sédentaire qui aurait intégré différentes coutumes et idées mésoaméricaines. Il pourrait s'agir de Pimas dont les descendants actuels se trouvent à la frontière entre les états du Sonora et du Chihuahua.
Ces informations sont corroborées par la publication d'un bulletin sur le site de l'INAH. Elles sont accompagnés d'un diaporama présentant les différents restes découverts et les caractéristiques que nous venons de décrire. Enfin un court reportage est également disponible. Attention nous l'intégrons à ce billet en très haute résolution : soyez patient avec votre bande passante !
Plus intéressants encore sont les résultats préliminaires des analyses médico-légales expliquées par Cristina García Moreno, responsable du projet. Dix-sept individus étaient adolescents ou enfants. Treize présentaient également des déformations crâniennes (frontales occipitales en forme de V) et cinq âgés de plus de douze ans des mutilations dentaires. Ces pratiques culturelles ont été observées dans les états voisins du Sinaloa et du Nayarit. Les mutilations étaient effectuées lors de rituels de passage à l'adolescence. On serait même tenté de dire que de tels traits culturels sont observables en Mésoamérique, notamment dans la zone maya. Les premières datations remontent à environ mille ans, entre 950 et 1250 de notre ère.
Certains ossements possédaient des ornements fabriqués en coquillages originaires du golfe de Cortès : il s'agit de bracelets, de boucles d'oreilles, des pendentifs, un labret, un collier. Un individu a été enterré avec une carapace de tortue située sur l'abdomen. Selon l'archéologue, les individus inhumés pourraient avoir appartenu à un groupe sédentaire qui aurait intégré différentes coutumes et idées mésoaméricaines. Il pourrait s'agir de Pimas dont les descendants actuels se trouvent à la frontière entre les états du Sonora et du Chihuahua.
Ces informations sont corroborées par la publication d'un bulletin sur le site de l'INAH. Elles sont accompagnés d'un diaporama présentant les différents restes découverts et les caractéristiques que nous venons de décrire. Enfin un court reportage est également disponible. Attention nous l'intégrons à ce billet en très haute résolution : soyez patient avec votre bande passante !
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