En 1994, les
archéologues dirigés par Rúben Maldonado découvraient les restes d’un dirigeant
maya sur le site de Dzibilchaltun, situé à une dizaine de kilomètre au nord de
Mérida, l’actuelle capitale du Yucatan. Lors de fouilles effectuées dans la
chambre centrale de l’édifice 42 du site yucatèque, une urne funéraire et une vingtaine
d’autres vaisselles furent retrouvées. Le contenu (cendres et ossements) permit
d’identifier qui y reposait.
Structure 42, Dzibilchaltun, Yucatan.
Foto: M. Marat/INAH.
Disponible le 09/06/2012 sur : http://www.inah.gob.mx/images/stories/Multimedia/Fotogalerias/2012/Junio/Dzibilchaltun/demo/img/foto6.jpg .
Un petit os de
cervidé, long d’une vingtaine de centimètres et cassé en quatre morceaux, fut
notamment déposé sur les cendres d’un personnage : il comporte un texte
formé de douze blocs de glyphes. Les premiers font référence au tipe d’objet
(grattoir). Vient ensuite un premier signe à valeur phonétique, kalom : selon Maldonado, cela
signifierait « celui qui ouvre » . Les trois autres signes u-ku-wi contiennent uk, qui peut être traduit comme pleurer, boire ou avoir soif et
ferait référence à Chaak qui ouvre les nuages pour faire tomber la pluie. Enfin
dans le texte, on retrouve le glyphe-emblème de Dzibilchaltun.
Os de cervidé scuplté de 12 glyphes, Structure 42,
Dzibilchaltun, Yucatan.
Photo M. Marat/INAH, disponible le 09/06/2012 sur : http://www.inah.gob.mx/images/stories/Multimedia/Fotogalerias/2012/Junio/Dzibilchaltun/demo/img/foto3.jpg .
En visitant le musée
archéologique du site de Dzibilchaltun que vous pourrez voir également un autre
glyphe emblème sur la stèle 19 : le souverain y est représenté avec sa
coiffe en forme du dieu Chaac et une série de glyphe indiquant le nom de Kalom
´Uk´uw Chan Chak dirigeants de Ch´iy Chan Ti Ho. Les vingt urnes qui
accompagnaient Kalom U’kuw et le couvercle de l’urne qui contenaient les
cendres sont également visibles.
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