Jonathan Javelle, lecteur de notre carnet, nous propose un compte-rendu de l'exposition Les secrets de la civilisation maya au Musée Royal d'Ontario, à Toronto. Nous le remercions pour sa précieuse collaboration.
Depuis le 19 novembre 2011 et ce jusqu’au 9 avril 2012, le Musée Royale de l’Ontario ou R.O.M. (à Toronto, Canada) présente une exposition riche en informations historiques et archéologiques dans une présentation pertinente et efficace. Les photos étant interdites lors de la visite, nous ne pourrons que décrire ce que nous y avons vu.
L’exposition concerne principalement la période classique (250-900 de notre ère) et se veut comme une déambulation dans le monde maya. "Le parcours de l’exposition mène le public de la campagne au cœur d’une cité maya classique" comme l’indique le guide de l’expo. Les nombreuses salles présentent les grands traits de la civilisation maya dite classique avec des artefacts bien mis en valeurs et remis en contexte. Chaque salle a son thème : la cité, le temple, l’écriture et cycle temporel, le palais et la mort. Le cheminement est simple, et chaque visiteur peut y trouver son compte.
Les textes explicatifs sont clairs et précis et certaines pièces importantes sont visibles à 360°. S’ajoutent à cela des maquettes illustrant l’exposition. Ces dernières ont un double rôle. L’un est de fournir des éléments ludiques et concrets pour le visiteur, l’autre sert aux visiteurs non-voyants, les créations pouvant être manipulées.
L’exposition base ses explications sur des grands sites comme Palenque, Toninà, Calakmul, Bonampak, Tikal, Copán, etc. Des reconstitutions de fresques des temples des Inscriptions ou de Bonampak, servent d’arrière plan général, tout en illustrant le thème de chaque salle par le choix d’une scène particulière. Les pièces présentées sont quant à elle riches et variées : vase tripode, stèle, bas-reliefs, brasero, parie de disques d’oreille, statue, masque funéraire, etc, provenant de sites comme Yachkilan, Xicalango, Chichen Itza, ou Altun Ha au Bélize. Parmi tous ces artefacts, deux sont particulièrement marquants. Le premier est un masque funéraire en jade provenant de Campeche, et le second, le bas-relief de Palenque reconstitué pour l’occasion, magnifique. Notons également l’explication du calendrier maya qui démonte toutes les théories apocalyptiques en replaçant le calendrier dans son contexte. Très instructif. Les grandes connaissances sur les Mayas sont là, sans tomber dans le cliché. Le cheminement de l’exposition se termine par une explication rapide de l’époque postclassique et de la résurgence et sauvegarde du patrimoine indigène dans des pays comme le Mexique ou le Guatemala.
Le catalogue est un simple carnet d’une valeur de 5$ canadien mais qui permet de garder une trace de cette exposition. Ce petit guide en anglais et en français, tout comme l’exposition est fort pratique et évite de s’encombrer avec un catalogue trop volumineux, surtout lors d’un voyage Il offre une présentation rapide de l’exposition et une sélection des différents artefacts présentés.
Depuis le 19 novembre 2011 et ce jusqu’au 9 avril 2012, le Musée Royale de l’Ontario ou R.O.M. (à Toronto, Canada) présente une exposition riche en informations historiques et archéologiques dans une présentation pertinente et efficace. Les photos étant interdites lors de la visite, nous ne pourrons que décrire ce que nous y avons vu.
L’exposition concerne principalement la période classique (250-900 de notre ère) et se veut comme une déambulation dans le monde maya. "Le parcours de l’exposition mène le public de la campagne au cœur d’une cité maya classique" comme l’indique le guide de l’expo. Les nombreuses salles présentent les grands traits de la civilisation maya dite classique avec des artefacts bien mis en valeurs et remis en contexte. Chaque salle a son thème : la cité, le temple, l’écriture et cycle temporel, le palais et la mort. Le cheminement est simple, et chaque visiteur peut y trouver son compte.
Les textes explicatifs sont clairs et précis et certaines pièces importantes sont visibles à 360°. S’ajoutent à cela des maquettes illustrant l’exposition. Ces dernières ont un double rôle. L’un est de fournir des éléments ludiques et concrets pour le visiteur, l’autre sert aux visiteurs non-voyants, les créations pouvant être manipulées.
L’exposition base ses explications sur des grands sites comme Palenque, Toninà, Calakmul, Bonampak, Tikal, Copán, etc. Des reconstitutions de fresques des temples des Inscriptions ou de Bonampak, servent d’arrière plan général, tout en illustrant le thème de chaque salle par le choix d’une scène particulière. Les pièces présentées sont quant à elle riches et variées : vase tripode, stèle, bas-reliefs, brasero, parie de disques d’oreille, statue, masque funéraire, etc, provenant de sites comme Yachkilan, Xicalango, Chichen Itza, ou Altun Ha au Bélize. Parmi tous ces artefacts, deux sont particulièrement marquants. Le premier est un masque funéraire en jade provenant de Campeche, et le second, le bas-relief de Palenque reconstitué pour l’occasion, magnifique. Notons également l’explication du calendrier maya qui démonte toutes les théories apocalyptiques en replaçant le calendrier dans son contexte. Très instructif. Les grandes connaissances sur les Mayas sont là, sans tomber dans le cliché. Le cheminement de l’exposition se termine par une explication rapide de l’époque postclassique et de la résurgence et sauvegarde du patrimoine indigène dans des pays comme le Mexique ou le Guatemala.
Le catalogue est un simple carnet d’une valeur de 5$ canadien mais qui permet de garder une trace de cette exposition. Ce petit guide en anglais et en français, tout comme l’exposition est fort pratique et évite de s’encombrer avec un catalogue trop volumineux, surtout lors d’un voyage Il offre une présentation rapide de l’exposition et une sélection des différents artefacts présentés.
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