Sur le site de l'INAH, une note a été publiée sur les avancées des fouilles effectuées depuis plusieurs saisons sur le site chiapanèque de Plan de Ayutla, dans la région d'Ocosingo. Luis Alberto Martos López est revenu notamment sur la découverte d'un complexe résidentiel datant apparemment du Classique ancien. Plusieurs indices archéologiques semblent indiquer qu'il s'agit des plus anciennes traces d'occupation sur l'ensemble du site, vers 250 a.C. Mais certains restes de céramiques seraient encore plus anciens et dateraient du 1er siècle avant notre ère.
Un second a permis de dater la structure : les parois d'un mètre de large se rejoignaient sur des coins arrondis, typiques de l'ancienne architecture maya. Jusqu'à présent seules deux chambres ont été systématiquement fouillées. Situées sur des plateformes basses, leurs marches débouchaient sur une cour.
Les épigraphes estiment que la ville s'appelait alors Sak T'zi (Chien Blanc) ou Ak'e. Le premier nom apparaît notamment sur les peintures murales de Bonampak, cette dernière étant alliée à Yaxchilan, vainquit Sak T'zi en 787 après J.C. Le toponyme Ak'e fait référence à un centre politique d'où partit la lignée fondatrice de Bonampak.
De leur côté, les archéologues Susana Cruz Rivera et Karina González Hernández ont fouillé la Structure 4, datée du Classique tardif (vers 800 de notre ère). Là, elles ont mis au jour de nombreux metates, des ossements, des jarres, des caisses sous la terrasse de la structure. Leurs travaux ont également permis la localisation de deux squelettes sous un escalier. Les experts légistes ont pu établir qu'un des individus est une femme. Mais sa tombe était en mauvais état et ses os sont particulièrement fragmentaires. L'autre squelette appartenait à un homme d'une quarantaine d'années et a été retrouvé en meilleur état.
Un diaporama est visible sur le site de l'INAH.
Avec le titre "De la crónica a la arqueología: visión de cinco ciudades prehispánicas", l'editorial propose une levée bimestrielle un peu moins rutilante que son précédent numéro sur Moctezuma. En même temps, il est difficile de faire plus fort que celui qui reste une figure importante de l'identité mexicaine. Faisons donc un rapide tour du propriétaire. Après les quelques brêves rappelant les fouilles à Chichen Itza, la restauration de la petite pyramide ronde du métro Pino Suarez ou la sortie du catalogue de l'exposition Moctezuma. Azteca Ruler, co-édité par Leonardo Lopez Lujan et Colin Mc Ewan, on peut lire l'hommage rendu par Eduardo Matos Moctezuma au Dr Miguel Leon-Portilla pour les 50 ans de la publication Visión de los Vencidos: relaciones indigenas de la Conquista . Suit une présentation du Codex Ixtlilxóchitl par Manuel Hermann Lejarazu. Le titre de ce document fait référence à son illustre propriétaire, Fernando de Alva Ixtlilxochitl (1578
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