L'exposition La huella en los huesos. Un acercamiento a la antropología física a récemment été inaugurée au Palacio de la Escuela de Medicina, à Mexico et sera visible gratuitement jusqu'à janvier 2011.
L'anthropologique physique et la médecine légale ont pour la première fois depuis longtemps un espace qui leur est dédié. Cette discipline prend une part de plus en plus prépondérante dans les interprétations que les archéologues et les historiens peuvent faire, à partir des matériaux osseux retrouvés lors de fouilles. L'un des conservateurs de l'expo, Concepción Jiménez, explique sur le site de l'INAH qu'on a pu ainsi établir la présence de la syphilis bien avant l'arrivée des Espagnols, contrairement aux préjugés qu'on a sur le génocide des populations indigènes au moment de la Conquête.
La métaphore employée sur le site de l'INAH mérite à ce titre d'être citée :
Au total, 150 pièces sont proposées au public, toutes présentant des traces de maladies sur des individus ayant vécu entre 14000 avant notre ère et le 20è siècle. L'exposition compte notamment deux des individus les plus anciens du continent américain : la Femme du Peñon au crâne déformé et l'Homme de Chimalhuacán.
L'idée étant de faire comprendre l'anthropologie physique au plus grand nombre, un laboratoire d'analyse et un chantier de fouilles archéologiques ont été reconstitués. Le visiteur aura un panorama complet et précis de cette discipline peu connue du grand public mais incontournable pour l'archéologie moderne.
Terminons en signalant l'existence d'un petit diaporama de l'inauguration consultable ici.
L'anthropologique physique et la médecine légale ont pour la première fois depuis longtemps un espace qui leur est dédié. Cette discipline prend une part de plus en plus prépondérante dans les interprétations que les archéologues et les historiens peuvent faire, à partir des matériaux osseux retrouvés lors de fouilles. L'un des conservateurs de l'expo, Concepción Jiménez, explique sur le site de l'INAH qu'on a pu ainsi établir la présence de la syphilis bien avant l'arrivée des Espagnols, contrairement aux préjugés qu'on a sur le génocide des populations indigènes au moment de la Conquête.
La métaphore employée sur le site de l'INAH mérite à ce titre d'être citée :
Los huesos son como libros o papel fotográfico, porque en ellos queda impresa la historia de un ser humano. Elle nous rappelle que tous les matériels et matériaux retrouvés in situ peuvent nous permettre de comprendre autant les maladies que pouvaient connaître certaines populations, tout comme les carences de leur régime alimentaire (je pense notamment aux fouilles réalisées à La Ventilla dans la dernière décennie).
Au total, 150 pièces sont proposées au public, toutes présentant des traces de maladies sur des individus ayant vécu entre 14000 avant notre ère et le 20è siècle. L'exposition compte notamment deux des individus les plus anciens du continent américain : la Femme du Peñon au crâne déformé et l'Homme de Chimalhuacán.
L'idée étant de faire comprendre l'anthropologie physique au plus grand nombre, un laboratoire d'analyse et un chantier de fouilles archéologiques ont été reconstitués. Le visiteur aura un panorama complet et précis de cette discipline peu connue du grand public mais incontournable pour l'archéologie moderne.
Terminons en signalant l'existence d'un petit diaporama de l'inauguration consultable ici.
Commentaires