C'est le résultat de la persévérance d'une équipe de 70 spécialistes mexicains auprès des autorités de la Bibliothèque Nationale de France. Officiant au CIESAS (Centro de Investigaciones y Estudios Superiores en Antropología Social), de l'INAH, de l'Universidad Veracruzana ou encore de l'ENAH, ils ont créé le projet Amoxcalli il y a six ans. Amoxcalli désignait autrefois en nahuatl l'édifice où étaient gardés les documents, notamment les tributs que devaient payer les vassaux de l'empire mexica.
On pourra regretter l'absence d'intérêt montré autant par les autorités de la BNF ou celle des Ministères de la Culture, de l'Education Nationale ou de la Recherche pour ce patrimoine étranger en terre française... A quand une exposition pour nous montrer ces trésors accessibles uniquement à certains chercheurs ? A quand un DVD ou des éditions papiers de tous ces codex? A quand un colloque pour nous les présenter ? Ce n'est pas tant les spécialistes français des textes qui manquent pour en proposer des études accessibles et intéressantes : Marc Thouvenot, Sybille de Pury, Patrick Johannsson ou encore Patrick Lesbre seraient certainement intéressés de nous les présenter. Il s'agit avant de volonté politique.
Le Mexique nous donne une leçon incroyable : dans le cadre du Bicentenaire de l'Indépendance et du Centenaire de la Révolution, les initiatives se multiplient pour mettre le patrimoine mexicain à la disposition de la population. Car même payant, le DVD qui sera préparé contient un patrimoine culturel dont nous ignorons parfois la présence frauduleuse en France. D'autre part la tenue du Cycle de Conférences sur les Codex Mexicains à la Bibliothèque Nationale de France, tous les lundis des mois de juin et juillet au MNA, permettra d'en savoir un peu plus sur les résultats de ce projet extraordinaire pour les études mésoaméricanistes.
Quarante-huit des quatre-vingts textes sont en outre complètement inédits. La BNF compte au total quelques 300 documents originaires de cette partie du Mexique. Il y a donc encore pas mal de travail pour les chercheurs... Parmi les plus connus, on trouve l'un des trois codex mayas encore existant, le Codex de Paris. On pourra également découvrir le Codex 20 Mazorcas, la Mapa Quinantzin, le Codex Tolteca-Chichimeca, etc. Vingt-quatre textes faisaient partie de la collection Lorenzo Boturini, du nom du voyageur chroniqueur du XVIII siècle qui avait parcouru la Nouvelle Espagne et en avait rapporté de nombreux documents et proposé une description.
La nouvelle est visible dans différents journaux mexicains comme El Universal, Milenio, ou même Publimetro. L'INAH a mis à disposition un petit diaporama sur son site. A vous de le voir. Les facsimile sont directement consultables sur la page internet du projet Amoxcalli.
Page du Codex Tolteca-Chichimeca,
Retrouvé le 10 juin 2010 sur
On pourra regretter l'absence d'intérêt montré autant par les autorités de la BNF ou celle des Ministères de la Culture, de l'Education Nationale ou de la Recherche pour ce patrimoine étranger en terre française... A quand une exposition pour nous montrer ces trésors accessibles uniquement à certains chercheurs ? A quand un DVD ou des éditions papiers de tous ces codex? A quand un colloque pour nous les présenter ? Ce n'est pas tant les spécialistes français des textes qui manquent pour en proposer des études accessibles et intéressantes : Marc Thouvenot, Sybille de Pury, Patrick Johannsson ou encore Patrick Lesbre seraient certainement intéressés de nous les présenter. Il s'agit avant de volonté politique.
Le Mexique nous donne une leçon incroyable : dans le cadre du Bicentenaire de l'Indépendance et du Centenaire de la Révolution, les initiatives se multiplient pour mettre le patrimoine mexicain à la disposition de la population. Car même payant, le DVD qui sera préparé contient un patrimoine culturel dont nous ignorons parfois la présence frauduleuse en France. D'autre part la tenue du Cycle de Conférences sur les Codex Mexicains à la Bibliothèque Nationale de France, tous les lundis des mois de juin et juillet au MNA, permettra d'en savoir un peu plus sur les résultats de ce projet extraordinaire pour les études mésoaméricanistes.
Quarante-huit des quatre-vingts textes sont en outre complètement inédits. La BNF compte au total quelques 300 documents originaires de cette partie du Mexique. Il y a donc encore pas mal de travail pour les chercheurs... Parmi les plus connus, on trouve l'un des trois codex mayas encore existant, le Codex de Paris. On pourra également découvrir le Codex 20 Mazorcas, la Mapa Quinantzin, le Codex Tolteca-Chichimeca, etc. Vingt-quatre textes faisaient partie de la collection Lorenzo Boturini, du nom du voyageur chroniqueur du XVIII siècle qui avait parcouru la Nouvelle Espagne et en avait rapporté de nombreux documents et proposé une description.
La nouvelle est visible dans différents journaux mexicains comme El Universal, Milenio, ou même Publimetro. L'INAH a mis à disposition un petit diaporama sur son site. A vous de le voir. Les facsimile sont directement consultables sur la page internet du projet Amoxcalli.
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